Tout au long de sa vie, Joha a trafiqué tant qu’il a pu en passant par la frontière avec ses ânes. Chaque fois, les douaniers le fouillaient et fouillaient ses ânes sans jamais rien trouver.
Enfin, quand Joha a pris sa retraite, le chef douanier est venu le trouver :
« Joha, mon ami, sache que jusqu’à aujourd’hui, je te vois dans mes nuits passer et repasser souriant avec tes ânes. A présent que tu n’as plus rien à craindre de moi, je te prie et supplie de me dire ce que tu trafiquais afin que je retrouve le sommeil.»
Joha lui a répondu :
« Des ânes, je trafiquais des ânes.»